« Tombé » tardivement « en mutualité », je pensais, naïvement, à cette occasion, trouver un terrain de réponses aux questions de « sens » que je me pose depuis que je travaille et, encore plus, depuis que je dirige des organismes d’assurance.

Naïvement, parce que des « valeurs » qui me parlent s’affichent aux frontons de toutes les mutuelles, de tous les organismes qui les regroupent.

Naïvement, parce qu’en vrai, …

En vrai, je ne retrouve pas, ou pas vraiment, derrière ces affichages, cet engagement tout simple : être utile aux autres, être utile à tous, être utile à chacun et singulièrement à ceux qui en ont le plus besoin.

Cet engagement qui devrait irriguer toutes nos décisions.

J’ai commencé à réfléchir ce qu’il pourrait vouloir dire

je livre au débat l’état de ces réflexions.

Elles sont encore inabouties, sinueuses. Sans doute parfois contradictoires.

Si je peux apparaître donneur de leçons, je vous prie, par avance, de m’en excuser.

Sachez simplement que, depuis ma prise de fonction à la Présidence des mutuelles du logement – MUTLOG et MUTLOG GARANTIES – je me suis efforcé de mettre en œuvre une partie de ces réflexions.
Pour tous ceux qui veulent savoir, comment, en pratique, sous quelles précautions, contraintes … un message privé sur mon compte LinkedIn trouvera réponse.

Je vous propose donc un questionnement en 5 temps :

  • Le mutualisme est-il encore nécessaire ?
  • Piloter par les valeurs : contrainte ou horizon ?
  • Les valeurs ? Quelles valeurs ?
  • Les huit mauvaises raisons de faire l’impasse sur les valeurs ?
  • Et si on se shootait aux utopies mutualistes ?

Et une réponse en 5 temps également :

  • Le mutualisme n’est pas nécessaire en lui-même, il doit faire la preuve la preuve de son utilité spécifique.
  • Les valeurs sont à la fois un guide et un horizon pour l’action : c’est là que réside la nécessité mutualiste.
  • La question n’est pas tant celle du choix des valeurs mais que de l’ambition d’utilité que se fixe chaque mutuelle. Les valeurs nécessaires et utiles s’en déduiront.
  • Les mauvaises raisons de ne pas les incarner sont bien faibles au regard d’une sincère ambition d’utilité.
  • Et en conclusion : quoi de plus kiffant que d’être utile !

Par Christian Oyarbide, Vice-Président de MLS et Président de Mutlog

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