Ce débat entre une députée et la DGOS dit beaucoup de l’impréparation de notre système de soins. Sans une médecine de premier recours, associant les spécialistes autour de généralistes, pluriprofessionnelle, structurée sur un même lieu, présente partout sur le territoire, l’hôpital, quel que soit son héroïsme, ne sera jamais seul capable d’assumer ses responsabilités. Cette crise et la crise consécutive des pathologies graves non prises en charge le démontrent.
Valorisons l’hôpital, mais organisons simultanément la médecine de terrain. Ce n’est pas la télémédecine qui va la remplacer ! Que la préparation d’éventuels rebonds du Covid, que la préparation des pandémies futures servent à améliorer tout de suite le quotidien des patients et des médecins.
Par Jean Sammut