» La santé des femmes est encore mal comprise, et trop souvent ignorée par le monde médical »

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Dans une tribune du journal Le Monde du 16 octobre 2025, un collectif de chercheurs, soignants et acteurs de la société civile alerte sur la nécessité de changer de regard et de pratiques. L’article dénonce la négligence persistante de la santé des femmes par le monde médical et les institutions.

Les principaux constats sont :

Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité féminine, mais leur diagnostic est souvent tardif ou erroné, car les symptômes féminins diffèrent de ceux des hommes.

Des pathologies comme l’endométriose, les troubles psychiatriques, ou les douleurs chroniques sont encore largement sous-diagnostiquées ou minimisées.

Les crises sanitaires (comme celle des perturbateurs endocriniens ou de la fertilité) touchent particulièrement les femmes, sans que les politiques publiques s’y adaptent suffisamment.

À la ménopause, l’accompagnement reste insuffisant, bien que cette période concerne des millions de femmes et impacte leur qualité de vie et leur vie professionnelle.

L’article pointe aussi les inégalités territoriales, le manque de formation des soignants à la santé des femmes et la sous-représentation des femmes dans les études cliniques.

Le collectif appelle à :

Mieux reconnaître les spécificités féminines dans la recherche, la médecine et les politiques publiques.

Adapter les soins et les parcours médicaux aux besoins des femmes.

Faire de la santé des femmes une priorité de santé publique, accessible à toutes.

En résumé, le texte défend une approche genrée de la médecine, indispensable pour réduire les inégalités de diagnostic, de traitement et de prise en charge entre les femmes et les hommes

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