Selon le sondage ODOXA pour ICI, publié le 12/11/2025, « 56% des Français sont insatisfaits de l’accès aux soins là où ils vivent. 81% d’entre eux déclarent qu’il est difficile d’accéder à un médecin spécialiste dans leur commune et la majorité d’entre eux estiment aussi qu’il est difficile d’accéder à un médecin généraliste (58%) et à un service d’urgence (55%). »
Ce sondage ne fait que mettre des chiffres sur un sentiment généralement partagé.
Là où il présente des éléments nouveaux de réflexion, c’est lorsqu’il indique que la majorité des Français ne fait pas confiance à leur maire (leur élu préféré) pour améliorer l’accès à la santé. Les mêmes affirment que cela doit être dorénavant leur priorité (alors que cela ne ressort pas de leur domaine de compétence administrative) et identifient deux mesures prioritaires : le développement des maisons de santé et l’aide à l’installation des médecins.
Face à un tel sondage et à quelques mois des élections municipales, il paraitrait opportun qu’en matière d’accès aux soins un « programme » mutualiste se fasse entendre, et si possible bruyamment.
Un programme pratique, susceptible d’être soutenu, aidé, conduit, mis en oeuvre par les mutuelles et les IP.
Et par exemple,…
Le secteur à honoraires libres doit être maitrisé, le développement de maisons de santé doit être soutenu, financé le cas échéant, les consultations non programmées doivent être rendues obligatoires, le centre de soins de médecine d’urgence multipliés, le statut d’infirmière de pratique avancée popularisé et boosté financièrement,…
Et j’en passe, tout un tas de mesures qui peuvent être prises tout de suite et dans lesquelles les organismes complémentaires peuvent jouer un rôle décisif. Moi, je veux bien que la fraude « ce soit très mal », et il faut se féliciter de la possibilité donnée aux mutuelles d’accéder aux fichiers de la Sécu, mais c’est « peanuts » économiquement ! et cela ne résout pas les problèmes des Français !!!
A moins que ce ne soit plus leur rôle ?
